Qu’ils soient dirigeants, officiels, entraineurs, dans l’ombre ou sur le terrain, ils participent au fonctionnement du club.

Nous avons décidés de vous en présenter quelques-uns au cours de cette année à travers le jeu de questions/réponses pour mieux les découvrir.

Portrait 4 :
Benjamin RIBERON, Juge arbitre régional, juge des départs fédéral, Président de l’association ARBITRAGE ATHLÉTISME.

Ta définition de l’officiel ?

L’officiel est un véritable acteur de la compétition, il doit tout faire pour que les athlètes réalisent leurs épreuves dans les meilleures conditions et doit assurer l’équité entre tous les athlètes en faisant respecter le règlement tout en pensant à la sécurité.

Qu’est-ce qui t’a conduit à devenir officiel ?

J’ai débuté avec l’UNSS en tant que jeune officiel, en classe de quatrième pour accompagner l’équipe de mon collège lors des différents championnats. Je suis devenu jeune officiel national UNSS en saut et en starter. Cette activité est très vite devenue une véritable passion et j’ai par la suite commencé à m’investir au RCV comme juge. J’ai continué à passer différents niveaux et aujourd’hui je suis juge arbitre régional et juge des départs fédéral.

Ce qui t’énerve et te plait le plus dans ta fonction ?

Je suis souvent agacé par les athlètes qui ne respectent pas les officiel, et souvent, un certain manque de reconnaissance pour tous ces bénévoles. Il ne faut pas oublier que s’il n’y a pas d’officiels il n’y pas de compétition.

Ma fonction de prédilection c’est le juge des départs, cette fonction demande une capacité d’adaptation assez importante. Bien plus qu’un juge, il est véritablement acteur de la course d’un athlète et doit se questionner en permanence sur la qualité de ces départs.

Ton plus beau souvenir ?

C’est sans hésiter le premier départ que j’ai donné lors des championnats de France ÉLITE à Aubière en 2016. Un moment inoubliable, c’était très intimidant de se retrouver autour de 3000 personnes et de donner un départ. J’étais au cœur de la compétition et au côté des plus grands athlètes nationaux.

Que t’apporte ce rôle d’officiel ?

J’apprends énormément de choses en étant officiel, j’ai gagné beaucoup d’assurance en moi, et surtout le plus important, on rencontre de formidables personnes pour passer un moment d’échange, de partage et de sport.

Quelle est ta relation avec les athlètes lors des compétitions ?

                C’est une relation de confiance qui se met en place, plus les athlètes ont l’habitude et vous connaissent plus la confiance est là. C’est également un privilège de pouvoir le côtoyer et échanger avec eux. Il arrive très souvent de discuter avec eux ou avec leurs entraineurs, ce sont des moments d’échange et de partage qui sont très agréable.

Trois mots pour définir un (bon) officiel ?

Patient, humble et pédagogue.